29 novembre 2007

Après les 40 coups de fouets, une fatwa sur le nounours???


Offense à l'Islam? Ou excès de fondamentalisme?

L'histoire est aussi bête et ridicule que la fatwa égyptienne qui veut qu'une femme qui donne son sein à têter à son patron à 5 reprises puisse partager le même bureau que lui sans avoir à se voiler...

Le point commun entre cette fatwa et l'histoire qui suit, ce sont les graves excès que peuvent induire une interprétation trop rigoureuse de l'Islam, et de toute autre religion ou idéologie...

Gillian Gibbons, une anglaise de 54 ans, est enseigante à l'Unity High School de Khartoum, au Soudan. Voulant animer son cours de Sciences Naturelles, elle a choisi pour mascote un ours en peluche, et a laissé le soin à ses élèves de lui donner un nom. Au grand malheur de l'enseignante, les enfants ont choisi un prénom très commun dans les sociétés musulmanes, Mohammed, le nom du prophète. Le problème, c'est qu'il est interdit de personnifier ou de représenter le prophète dans la religion musulmane.

Suite à celà, elle a été inculpée mercredi d'incitation à la haine, offense envers la religion et mépris des croyances religieuses. Elle a été interpellée dimanche à la suite de plaintes de parents d'élèves auprès du ministère de l'Education. Si elle est reconnue coupable de blasphème, elle risque 40 coups de fouet, un an de prison ou une amende.

Personnellement, je ne pense pas que cette enseignante ait tout manigencé juste par esprit de provocation. Elle devait certainement être consciente qu'une telle provocation dans un pays comme le Soudan passerait très mal. En plus, ce sont les enfants eux-mêmes qui ont choisi ce prénom. Par négligeance ou par ignorance peut-être, l'enseignante les a laissé choisir ce prénom...

Voilà, après les caricatures, on a droit aux peluches...A quand une fatwa contre les nounours?

27 novembre 2007

Quelle est votre couleur politique?

Voici un test original que j'ai trouvé sur un excellent blog, que je recommande au passage...
En répondant à six séries de questions portant sur des thème variés (économie, politique, social, etc...), vous pouvez avoir une représentation de votre tendance politique grâce à une sorte de matrice à quatres axes. Pour avoir une idée plus précise sur cette représentation, en voici un exemple avec des noms d'hommes politiques ou autres bien connus:


L'axe vertical représentant la tendance économique, l'horizontal la tendance sociale


J'ai fait le test, et je suis plutôt satisfait du résultat. Je serais selon ce test de gauche sur le plan économique et plutôt libertaire sur le plan social. Je serais aussi idéologiquement situé entre le Dalai Lama et Nelson Mandela, ce qui est honorable:)


Et vous, qu'êtes-vous?:)

25 novembre 2007

Unsubscribe, la compagne choc d'Amnesty



C'est un premier clip d'une série de 3 d'une campagne lancée par Amnesty International pour dénoncer les pratiques de torture autorisées par l'administration américaine dans le cadre de leur "lutte contre le terrorisme". Ce premier clip s'appelle "waiting for the guards".

23 novembre 2007

Consommation d'alcool dans le monde


Buveurs globetrotters, cette carte vous intéressera...
Cette carte a été probablement l'oeuvre d'un amateur, qui ne sait manifestement pas que la Tunisie possède sa propre catégorie: Drinking age < Legal drinking age

Citation du jour


"L’islam d’aujourd’hui est arriéré de quatre siècles, il est urgent de révolutionner l’islam. Le Coran est un guide pour les lecteurs, pas une science exacte. Les hadiths ne sont que des paroles rapportées, fabriquées au gré des d’intérêts politiques et religieux, et indissociables du contexte qui les a vus naître. Il faut réinterpréter le Coran à l’aune de nos préoccupations actuelles.

(...) Pourquoi les cheikhs d’Al Azhar accepteraient-ils de changer? Ils jouissent d’une telle considération dans le monde arabe! Mais ils ont oublié l’esprit de tolérance et de progrès qui a fondé l’islam. Ce genre d’attitude est à l’origine de la mauvaise image dont souffre notre religion en Occident
(...) L’islam, c’est comme une forêt. Si tu restes, tu n’en vois que quelques arbres. J’essaie de regarder cette forêt de loin, pour mieux la comprendre
(...) C’est long de changer les mentalités, mais les portes commencent à s’ouvrir. Souvent des gens m’appellent pour me dire combien ils adhèrent à mes idées. Mais ils préfèrent rester anonymes. "

Gamal Al-Banna, 87 ans.

Source; Rue89

20 novembre 2007

L'image du jour


Le Tunisien Marouane Garci smash contre le Japon lors de Coupe du monde de volleyball à Saitama, Japon, le 18 novembre 2007.
Source : K. KYUNG HOON / REUTERS

19 novembre 2007

Assez de grèves!


On n'entend plus parler que de grève en France depuis des semaines. Et demain ca fera déjà une semaine que la grève des transports a commencé. Au quotidien, ca peut vraiment être pénible et très fatiguant...Car il faut chaque jour au réveil penser à une solution pour aller au boulot, puis rentrer chez soit en fin de journée...

Les premiers jours de grève, ma motivation était encore intacte ce qui m'a permis de faire 160 mn de marche aller/retour maison-boulot par jour. Les jours suivants, le froid matinal a commencé à épuiser ma patience: c'est moins facile de marcher du 20ème arrondissement jusqu'au 2ème quand il fait juste 3 ou 4 degrés le matin. La pollution, le traffic et la mauvaise humeurdes usagers finissent par te démotiver, et aujourd'hui je commence à avoir marre de cette grève...

Pourtant, j'ai essayé toutes les solutions alternatives à la marche à pied: j'ai attendu comme tout le monde durant de longues minutes les rares rames qui circulent dans le métro, mais il faut faire l'expérience de prendre le métro en période de grève et en heure de pointe une fois dans sa vie pour y renoncer après. Entassés comme des sardines, les gens se disputent, se crient dessus, ralent, s'insultent, etc.. Il faut biensûr ne pas être clostrophobe et avoir le souffle d'un plongeur professionnel...Une expérience bien désagréable, aussi désagréable que de prendre le bus jaune en Tunisie...

Il y a aussi la solution vélib. Mais louer un vélo est une opération quasi-impossible ces jours-ci, les gens se sont rués sur tous les vélos disponibles, ce qui fait qu'on n'en trouve jamais, ou si on en trouve, il y a toujours quelque chose qui cloche (une chaîne qui manque, un siège décolé, etc...).

Quand je pense qu'il ont encorere conduit la grève pour demain, et que les négociations ont du mal à avancer et que rien ne garantit encore un retour à la normal prochainement, je me demande comment je vais pouvoir tenir ce rythme infernal plus longtemps...Je suis bien d'accord avec le principe de défendre ses droits (droit à la grève, droit à une retraite convenable...); mais jusqu'à quand ca va durer? Je doute fort que l'opinion publique puisse continuer longtemps à supporter ces mouvements de grève, les gens sont de plus en plus nombreux à exprimer leur ras le bol...

15 novembre 2007

Paris, le salon du bâtiment et les tunisiens...

Il y a eu la semaine dernière le salon du bâtiment à Paris. Et de nombreux tunisiens ont afflué vers ce salon, certains pour les affaires, et d'autres pour le loisir, ou juste pour être là...
J'ai donc pu rencontrer de nombreux tunisiens, pas dans le salon car je n'avais aucune raison d'y être, mais à Paris. J'ai aussi eu l'impression pendant une semaine que TOUS les tunisiens travaillaient dans le bâtiment...J'ai ensuite compris que la tenue dece salon était plutôt une excuse, ou un alibi, pour de nombreux tunisiens qui voulaient juste prendre quelques joursde vacances...
Le touriste tunisien à Paris a toujours le même comportement, visite et sort toujours aux mêmes endroits. Si tu veux être sûr de rencontrer des touristes tunisiens, il faudra absolument aller à deux endroits précis: les Champs Elysées, cette "plus grande avenue" du monde qui a été desertée par les parisiens depuis un certain temps pour laisser le champs libre aux nombreux touristes, et le quartier de l'Opéra, plutôt vers les grands magasins, shopping oblige...Le soir venu, le touriste tunisien restera dans le même quartier, et ira manger ou boire un verre dans les environs...Paris est pourtant grand et varié, et il existe des quartiers/endroits beaucoup plus intéressants et moins chers. Mais le touriste tunisien ne veut pas changer d'habitudes, peut-être par manque d'intérêt...
Je me suis retrouvé un soir avec un groupe de 5 tunisiens mariés, sans leurs femmes, dans un bar branché sur l'avenue Georges V. Le verre coûtait pas moins de 15 euros, mes compatriotes avaient déjà leur bouteille de vodka posée sur le bar quand je suis arrivé. Ce qui m'avait frappé, c'était l'état d'excitation dans lequel ils étaient!! Ils regardaient partout, parlaient à toutes les filles qui passaient ou qui s'approchaient, et le sujet de conversation principal tournait autour du sexe...J'ai compris qu'ils voulaient se lâcher pour une fois qu'ils étaient sans la surveillence de leurs femmes...Un seul d'entre eux était venu pour le salon, les autres l'ont rejoint pour un week-end en célibataires...
Sont-ils sortis au cinéma? Ont-ils visité un musée ou une exposition? Sont-ils partis voir un spectacle? La réponse était NON. Ils avaient tous deux priorités: se saouler dans les bars chics de la capitale, et dépenser une fortune dans les grands magasins...
Pourquoi la culture interesse-t-elle aussi peu les tunisiens?

06 novembre 2007

4 jambes, 4 bras...



Grâce aux progrès de la médecine, cette petite fille de 2 ans dotée de 4 jambes et de 4 bras pourra être opérée par pas moins de 30 medecins avec 80% de chance de survie!
Ses parents l'ont appelée Lakshmi, du nom de la déesse hindoue de la richesse dotée de 4 bras. Ce qui lui a valu d'être vénérée comme une déesse en Inde, lui attirant ainsi la convoitise de certains charlatans qui ont voulu la vendre à un cirque pour faire de l'argent sur sa malformation. Ses parents l'ont sauvée en la cachant.


"Dans le ventre de sa mère, le fœtus avait été joint à un «jumeau parasite» qui a stoppé son développement. Le fœtus survivant avait ensuite absorbé les membres, les reins et les autres parties du corps du fœtus sous-développé. Un phénomène très rare appelé ischiopagus." Soucre: le Figaro




02 novembre 2007

Viloence verbale ou langue populaire?

Il était temps qu'une enquête soit menée sur ce sujet (à maintes reprises et vivement débattu sur la blogosphère tunisienne): le language ordurier et la violence verbale.
L'observatoire national de la jeunesse (je ne savais pas qu'une telle structure existait...) vient d'exposer les résultats d'une enquête menée auprès de 600 jeunes (garçons et filles de milieux urabain et rural): 88% des jeunes tunisiens sont verbalement violents ("vocabulaire immoral et jurons de dénigrement religieux"), dont 66% qui confirment la présence de cette violence au sein de leur famille (à hauteur de 21% chez les pères...).
88%, ca me semble un peu beaucoup...Mais ca doit pas être bien loin! Bravo aussi pour la stigmatisation des pères qui apparaissent là comme la source principale de cette violence...Le rapport avance aussi que les causes principales de la prolifération de cette pratique sont "les télévisions par sattelites et les nouvelles technologies (Internet)". Ah oui??? J'ai personnellement jamais entendu des injures en dialect tunisien sur Al Jazira, ikraa ou autre "tabbela" du genre...ou lu sur Internet? Rarement...La cause vient de nous, et non de l'extérieur.
Je pense qu'on apprend ce langage plutôt de la rue, de l'école et des fréquentations extérieures à la famille. Les pères qui utilisent le même langage participent alors à la "normalisation" et la banalisation d'une telle pratique chez son enfant. Mais le père est-il (encore) le (seul) modèle pour les jeunes aujourd'hui?
Car j'ai l'impression que ce langage est souvent utilisé par les jeunes par simple mimétisme, comme pour suivre une "norme" dans la société. Il suffit de marcher dans une rue de Tunis (ou ailleurs en Tunisie) et d'ouvrir bien ses oreilles!!! Un jeune dit des gros mots pour faire comme ses copains. On parle aussi ordurier pour faire mec (ou fille forte), pour pimenter une discussion, pour se donner du caractère, parfois même pour en rire et faire rire, ou pour exprimer de la colère.
Le même rapport accuse aussi certains journaux tunisiens: "...comment pourraient parler nos jeunes et se comporter en lisant des journaux commentant des matchs de foot comme s'il s'agissait d'une guerre ou d'un combat..." Allah ghaleb, boudourou...
Le foot est notre sport populaire, le Kafteji ou le lablebi notre plat populaire...Alors, le langage ordurier n'est-il pas tout simplement devenu une langue populaire pour les tunisiens? Je me pose sérieusement cette question sans essayer de défendre cette pratique...

Source: Babnet

Scandaleux!

Aujourd'hui, le quotidien "Le Temps" publie une lettre reçue d'un parent d'un élève de 11 an qui a été aggréssé physiquement par son instituteur. Son tort? Avoir refusé de s'inscrire aux cours particuliers dispensés par cet instituteur dans son domicile...

« Je soussigné M. A., père de l'enfant A. A., âgé de 11 ans et inscrit à l'école Slaheddine Bouchoucha - Hammam-Lif, en 5ème A, porte à votre connaissance ce qui suit :

Le mercredi 31/10/2007, mon fils a été victime de violences graves de la part de son instituteur... en classe : arrachement de cheveux, traumatisme de la colonne vertébrale au niveau du cou, contusion de l'oreille et puis une fois par terre, il l'a roué de coups de pieds sur tout le corps.

A signaler que pareille attitude est motivée par mon refus d'inscrire mon fils aux cours particuliers instaurés par l'instituteur à son domicile sous la menace, en effet, il a brandi un grand cercle rouge (un zéro) à tous les élèves les menaçant de le leur coller au cas ils ne souscriraient pas à ses « études particulières » ( ?)

Il est grand temps qu'on décide enfin de protéger les élèves de pareilles manœuvres portant préjudice au corps enseignant. Inutile de vous préciser que mon fils est arrivé à redouter le fait même d'aller à l'école. Puisse votre courageux journal contribuer à assainir le milieu scolaire."

Depuis quand les cours particuliers sont obligatoires? Qu'est ce que c'est que ces instituteurs et professeurs de l'enseignement public qui se transforment en commerçants malhonnêtes et violents? C'est tout simplement scandaleux! Immaginez la terreur qu'un tel homme a pu instaurer dans sa classe, imaginez ce que vivent ces gosses de 11 ans avec un tel instituteur? Que faire pour mettre un terme à ce genre de pratiques qui deviennent courantes dans nos établissements scolaires?